mercredi 10 février 2010

MOULIN DE MERVILLER 1489

MOULIN DES CARRIERES DE MERVILLER
La trace la plus ancienne du moulin des carrières est un contrat en date du 4 avril 1489 entre Christophe abbé de la haute Seille avec un certain CUGNIN de Merviller
En 1500 Gérard évêque de Metz donne à l'abbaye de haute Seille l'emplacement où il y avait anciennement un moulin à Vacqueville
En 1530 L'abbaye de la haute Seille achète un champ devant
le moulin lui appartenant à Vacqueville.
En 1551 est cité le moulin de Merviller
En 1553 Robert de Lénoncourt évêque de Metz et Don Rhimbalt de Merviller abbé de la haute Seille font un arrangement compte tenu des fuites du canal alimentant le moulin des carrières de Merviller et prenant son cours entre Neufmaisons en Vacqueville.
En 1703 Transaction annulant un traité fait pour le rétablissement du moulin de Merviller
De ce qui précède on-peut supposer que l'alimentation simultanée de deux moulins à partir du débit de la rivière Verdurette posait problème et créer des différents
ILS SONT MEUNIERS AU MOULIN DES CARRIERES *
1709 MARCHAL Marie 1739 GERARDIN Didier et FITELLE Anne
1765 GENAY Jean Joseph et CREUSAT Marie Suzanne
1790 BESSE André et Anne FERRY
1801 FERRY François et GENAY Marie Suzanne
Les deux moulins ont été vendus comme bien nationaux et une estimation préalable à la vente qui en décrit l'état a été effectué
le 28 septembre 1796(Ce document a été reproduit dans les années 1820 par l'archiviste LESAGE)
Pour ce qui est du moulin des Carrières de Merviller il est établi qu'il appartenait pour moitié à l'évêque de Metz et que cette part a été acquise par un certain MERCIER, On ignore totalement le devenu de cette acquisition.
La seconde demi-part a appartenu à l'abbaye de la haute-Seille, cependant elle semblerait ne pas avoir été reconnue comme bien national mais appartenant à FERRY François 1763/28 04 1803 et à son épouse THOMAS Catherine où à leur prédécesseur, L'abbaye de la haute Seille en ayant abandonné la possession.
Au décès de son épouse THOMAS Catherine FERRY François s'est remariée avec GENAY Catherine dont les parents GENAY Jean et CREUSAT Suzanne sont indiqués meunier en 1765.
Il en résulte que la propriété de la seconde part du moulin des carrières est difficilement identifiable.
Le 27 févier 1804, au décès de FERRY François eut lieu une vente aux enchères
Ces héritiers étant BALLAND Marie, COLIN Etienne, BALLAND Marie-Catherine
Pierre et Catherine LAVERDURE.
A l'occasion de cette vente s'est rendu acquéreur pour la somme de 7845 Frcs CHERRIER Jean-Claude de Vacqueville et son épouse née GRIVEL Charlotte.
Par la suite et à des époques difficilement identifiables des parts du moulin ont appartenu à DRONEL Joseph marchand tanneur à Rambervillers, Dame GUERIN née MARIN Marie de Lunéville, Joseph Auguste DROMEL,Demoiselle DRONEL Marie Charlotte de Rambervillers, CHERRIER Jean de Parux

Le 28 mai 1870 les demoiselles DRONEL Amélie et PETITDIDIER Gabrielle ont vendu pour 8000 Frcs leur part à POIROT Joseph qui a construit une aile côté Ouest et a transformé le moulin en féculerie.               Puis en Moulin à tan où l'on broie l'écorce de chêne qui sert au tannage des peaux. Le terme « tan » vient du radical gaulois « tann » qui signifie « chêne ». Le tan est constitué d’écorce de chêne moulue, utilisée dans les méthodes anciennes de tannage végétal particulièrement adapté aux cuirs des gros bovins, notamment aux cuirs pour semelles de chaussures.
 


moulin à blé des Carrières, puis moulin à tan et féculerie, actuellement maison et ferme lorraine ; Meurthe-et-Moselle ; Vacqueville
 

Il semble avoir eu pour successeur POIROT Marie Philippe.
   
Le 25 janvier 1908 POIROT Marie a vendu le moulin devenu féculerie à la société anonyme dite Féculerie coopérative de Vacqueville-Merviller qui a cessé de fonctionner au début de la première guerre mondiale.
Le 13 06 1920 Joseph et Arsène QUIL, MOINEAU Victor Représentant la coopérative ont vendu la féculerie fortement dégradée à la société Vv Camille Watrin
et Berr Paul, et Marie Emilie Fischer Vv Watrin entrepreneur de transport à ST Die
Elle a subsisté en habitation jusqu'aux année 1990,et a fait place à un hangar agricole.
On peut encore voir les fenêtres a meneau de l'antique moulin.

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